Anniversaire Bicentenaire d'Austerlitz: Chirac et Villepin absents de la cérémonieJacques Chirac et Dominique de Villepin seront absents vendredi de la cérémonie militaire marquant à Paris le bicentenaire de la bataille d'Austerlitz par les armées de Napoléon.La ministre de la Défense Michèle Alliot-Marie assistera, pour sa part, en République tchèque, à une cérémonie sur le lieu même de la plus célèbre des victoires de l'empereur.Le président de la République sera vendredi à Bamako, pour le 23ème sommet Afrique-France. Sa présence à la cérémonie à Paris pour le bicentenaire d'Austerlitz n'avait jamais été évoquée.Quant au Premier ministre, il sera vendredi en déplacement à Amiens, et on précise dans son entourage qu'il n'a "jamais été question d'ajouter cette cérémonie à son agenda".Le 200ème anniversaire de la bataille d'Austerlitz sera célébré place Vendôme à Paris, avec une cérémonie militaire et un spectacle son et lumières, selon le service de communication de l'Armée de terre.La célébration, qui débutera à 19H30, se déroulera en présence d'un bataillon de l'Ecole de Saint-Cyr et des drapeaux et étendards des régiments de l'armée de Terre ayant participé à la bataille en 1805.A l'invitation du chef d'état-major de l'Armée de terre Bernard Thorette, de l'association la Saint-Cyrienne et du Comité Vendôme, cette manifestation accueillera des représentants de l'Union européenne, de la Russie et des Etats-Unis, a-t-on précisé.Le 2 décembre 1805, 71.000 soldats de la Grande armée mirent en déroute en moins de six heures les 91.OOO hommes des forces russe et autrichienne. L'affrontement laissa 19.000 morts et blessés du côté des vaincus, 9.000 en face, sans oublier les prisonniers.La bataille d'Austerlitz est considérée par les experts comme un chef-d'oeuvre d'art militaire.Michèle Alliot-Marie assistera vendredi sur le lieu de la bataille à une cérémonie marquant cet anniversaire.Des associations d'outre-mer appellent à manifester, samedi 3 décembre à Paris, "contre le révisionnisme historique et les commémorations officielles de Napoléon", soulignant qu'il avait rétabli l'esclavage outre-mer, en 1802.Ces associations soutenaient la proposition de loi socialiste visant à supprimer de la loi du 23 février 2005 la mention du "rôle positif de la présence française outre-mer, notamment en Afrique du Nord", repoussée mardi par les députés.
