Annonce Avant son implosion, le groupe Noir Désir avait enregistré une reprise pour un album hommage au chanteur avec d'autres artistes...Sur la route escarpée qui mène au panthéon de la chanson, il restait une étape post mortem et pourtant douloureuse à franchir pour Alain Bashung: l'album de reprises.Tout ce que la scène francophone compte d'apôtres au culte du Grand Alain (douze donc) participe à Tels Alain Bashung. Comme prévu, on a des surprises. Là où l'on guettait un ratage notamment. Par exemple, « Angora » version Vanessa Paradis est sublime de douce retenue et Noir Désir fait d'«Aucun express» (dernier titre enregistré par le groupe avant sa rupture, pour l'anecdote) un rock sombre très intense et sans fioriture. En revanche, les prestations de Biolay, Christophe ou Eicher déçoivent.
