Crise Au moins 28 morts dans des accrochages au Népal Au moins 28 personnes, dont 11 soldats, sont mortes lors d'affrontements au Népal entre rebelles maoïstes et militaires, ont annoncé les autorités mercredi.Les rebelles ont tué 11 militaires mardi alors qu'ils tentaient de traverser une rivière dans une zone forestière reculée du district de Sallyan, un bastion maoïste de l'ouest du Népal, a précisé un responsable de la défense. L'armée a tué au moins 11 rebelles dans la bataille qui a suivi, a déclaré à Reuters le porte-parole de l'armée, Rajendra Thapa. "Certains de nos hommes sont portés disparus à l'issue de ces combats", a-t-il ajouté.Au cours d'un autre accrochage, l'armée a tué six maoïstes. Malgré les appels du gouvernement à une reprise du dialogue entre le régime monarchiste de Katmandou et les rebelles communistes ayant pris les armes en 1996, la violence n'a pas cessé au Népal, où plus de 10 000 personnes ont trouvé la mort depuis le début de l'insurrection.TREIZE PERSONNES TUÉES PAR UNE MINEIl y a quelques jours, douze policiers et un civil étaient tués par l'explosion d'une mine posée par des rebelles maoïstes dans le sud du Népal.L'attentat avait eu lieu dans le district de Birgunj, près du village de Bindhibasini, au sud de la capitale, Katmandou, où la police menait une opération pour libérer un homme d'affaires pris en otage par les maoïstes la semaine dernière, a expliqué un porte-parole."L'incident s'est produit au moment où le fourgon de police a déclenché l'explosion de la mine", a ajouté un porte-parole du ministère de l'intérieur, Gopendra Bahadur Pandey, indiquant qu'une poursuite a été lancée pour retrouver les rebelles.Un responsable de la police, Madan Khadka, a dit que les membres des forces de l'ordre avaient été tuées immédiatement. Le civil tué était un ancien membre du conseil municipal du village de Bindhibasini, a-t-il précisé.Par ailleurs, deux maoïstes avaient été tués lors d'autres affrontements avec les forces de sécurité survenus dimanche soir à Rupendahi, au sud-ouest de Katmandou, selon la police
