Fait divers Au moins 15 morts dans une explosion à Mulhouse Un périmètre de sécurité était toujours installé dans la rue de la Martre, près du cimetière de la ville, où s'est produit l'explosion qui a soufflé plusieurs appartements et endommagé les fenêtres de plusieurs immeubles mitoyens. (Photo AFP.) Quinze personnes sont mortes, et de nombreuses autres ont été blessées à la suite de l'explosion, probablement due au gaz, intervenue hier après-midi dans un immeuble de Mulhouse, selon un nouveau bilan des pompiers. Les corps de 8 personnes ont pu être dégagés des décombres tandis que deux autres ont été localisés mais pas encore atteints par les pompiers, qui n'excluent pas de retrouver d'autres personnes sans vie sous les gravats de l'immeuble effondré. «Quelques» personnes sont en effet encore portées disparues. Lors d'un point de presse dimanche soir, les pompiers avaient indiqué évaluer de «11 à 14 personnes» le nombre d'habitants manquant à l'appel mais qui pouvaient être absents de l'immeuble au moment de l'explosion, intervenue vers 17H00. Hormis un homme d'une soixantaine d'années, dont le corps avait été retrouvé dès dimanche soir, le sexe et l'âge des autres personnes décédées n'étaient pas encore précisés lundi en début de matinée par les pompiers. Le nombre des blessés est monté à 14 dans la nuit, ont ajouté les pompiers, précisant qu'il s'agissait de blessés légers. Une personne avait été présentée comme plus grièvement blessée dimanche soir mais son état de santé a dû s'améliorer dans la nuit, selon les pompiers. Les services de secours, dont une centaine de pompiers aidés de trois chiens, ont travaillé toute la nuit tandis qu'une entreprise de démolition s'employait à sécuriser l'immeuble de quatre étages, qui comptait dix appartements et une trentaine d'habitants. Un périmètre de sécurité était toujours installé dans la rue de la Martre, près du cimetière de la ville, où s'est produit l'explosion qui a soufflé plusieurs appartements et endommagé les fenêtres de plusieurs immeubles mitoyens. L'explosion aurait été provoquée par une fuite de gaz qui se serait produite au rez-de-chaussée ou au premier étage de ce bâtiment.
