Annonce Al-Qaïda menace d'exécuter un otage dans les 72 heures Une vidéo attribuée à Al-Qaïda montre un otage Américain, menacé d'exécution si Ryad ne libère pas dans les 72 heures ses partisans détenus dans le royaume. Les autorités saoudiennes annoncent qu'elle ne cèderont pas au chantage. Une bande vidéo diffusée mardi soir sur un site internet islamiste et attribuée à la section d'Al-Qaïda dans la péninsule arabique montre un otage américain, Paul Marshall Johnson, que le groupe terroriste menace d'exécuter si ses partisans détenus en Arabie ne sont pas libérés dans les 72 heures. L'otage, âgé de 49 ans, est montré les yeux bandés par un tissu blanc renforcé par une bande de ruban adhésif portant une chemise rouge à même le corps et dont un pan est déchiré, montrant un tatouage sur l'épaule gauche. Dans une brève déclaration, Paul Marshall Johnson a décliné son identité, sa nationalité et affirmé travailler comme ingénieur aéronautique.Ensuite, un homme cagoulé, armé et portant une ceinture explosive, se présentant comme étant Abdel Aziz Al-Mouqrin, le chef du groupe, "Al-Qaïda dans la péninsule Arabique", a lu un long communiqué menaçant d'exécuter l'otage si les partisans du groupe détenus en Arabie n'étaient pas libérés d'ici vendredi.Pas de négociationsLe conseiller diplomatique du prince héritier saoudien Abdallah Ben Abdel Aziz a aussitôt rejeté l'ultimatum, affirmant à CNN que Ryad ne négocierait pas avec des terroristes. "Notre position est la même depuis une trentaine d'années. Nous ne négocions pas avec les terroristes, les preneurs d'otages, car cela encouragerait davantage de terrorisme, de prises d'otages", a-t-il déclaré. Interrogé pour savoir si cette position signifiait que Ryad ne libérerait pas de prisonniers en échange de l'otage américain, M. al-Joubeir a répondu : "Je pense que cette hypothèse est correcte".En outre, un des trois otages libanais détenus en Irak, Habib Samour, a été libéré et est "en route" pour le Liban, a indiqué mercredi la télévision officielle libanaise Télé-Liban. Enlevé il y a un mois, Habib Samour, originaire du village de Aalma al-Chaab à la frontière libano-israélienne, était entre les mains d'un groupe clandestin. Deux autres libanais sont toujours détenus en Irak. Le ministère libanais des Affaires étrangères a confirmé mardi que trois Libanais, employés dans des entreprises de reconstruction et de marketing, étaient détenus en Irak par des groupes qui réclament des rançons pour les libérer.
